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Affichage des articles du décembre, 2018

My writing is not a "likable" content. I write the dislikable "I"

Mes écrits ne sont pas du contenu « j’aimable ». J’écris le « je » détestable Mes textes – par les idées qu’y germent et y croissent, librement – ne sont pas destinés aux âmes faibles, aux natures basses, qui tremblent immédiatement face à l’image crue et impudique que je leur offre d’elles-mêmes. Elles y appréhendent du brûlant, du corrosif, de l’incendiaire et de l’explosif. Je mets le feu aux fondements de la société dite moderne. Et ces fondements, vulnérables, de nature de fétus, prennent feu instantanément au contact des étincelles que provoquent mes fouilles inlassables. Le sol sur lequel ces fondements sont construits, et les valeurs qui s’y nichent, est inconsistant, instable et mou. Il s’effrite facilement. Ainsi, les colonnes qui composent cet édifice séculaire s’écroulent, docilement, à force d’être rongées de l’intérieur par les termites de mon esprit – les idées. Il est mal bâti, mal-fondé, cet édifice, comme tout édifice humain – et trop commun. La plèbe est tou

L’homme est autant homme qu’auparavant

« Certes, c’est un sujet merveilleusement vain, divers et ondoyant, que l’homme : il est malaisé d’y fonder jugement constant et uniforme », Montaigne, Essais , I, 1, p.84 Pourquoi s’étonner au-delà de toute mesure de ce que l’homme est capable de faire à un autre homme, son soi-disant « prochain » ? Il n’est rien de plus commun dans l’Histoire que les actes de barbarie humaine, et ce en toute époque et en tout lieu. L’homme, dans l’Histoire, et même les grands hommes sont prodigues en violences et en inhumanités. Sa méchanceté, notre méchanceté, défie toute imagination et dépasse de loin toute frontière, conventionnelle soit-elle ou légale. C’est bien l’homme lui-même qui un jour décida de se nourrir de chair animale. C’est bien l’homme lui-même qui tua son frère par jalousie. C’est bien l’homme lui-même qui massacra son prochain pour se saisir de la terre, du sol. C’est bien l’homme lui-même qui inventa l’arme pour se défendre et pour, éventuellement, attaquer lui-même. C’es

La bêtise des hommes me fatigue

La bêtise des hommes me fatigue. Je préfère rester cloîtré entre quatre murs que d’avoir à essuyer leur médiocrité et leur mesquinerie. Il n’y a dans le monde que deux types d’hommes : Les vaniteux, et ce sont les médiocres — on ne se vante que de ce qu’on n’a pas ! — et les geignards, et ce sont les mesquins — ne se plaignent que ceux qui cherchent de l’aide ! — Je n’appartient à aucune de ces deux catégories. Je suis trop de choses pour être vaniteux. Et je suis trop digne pour m’abaisser à me plaindre — surtout pas aux vaniteux ! — Ils sont prodigues en conseils... Je me sens trop noble pour cette gent qui peuple la terre et qui ne cesse de se plaindre de la pluie, du vent et du soleil. Tout lui est insupportable, tellement l’homme est devenu chétif qu’il ne souffre plus rien. Si, jadis, les poètes narraient les douze travaux de l’Homme, de nos jours l’on raconte les douze paresses de la race humaine... Le monde court derrière les sous, et finit à être en-dessous. L’homme d'